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28 Février 2010
Trois
producteurs vosgiens seront présents sur le salon cette année dans l'espace réservée à la Lorraine : la charcuterie Pierrat, la fromagerie l'Ermitage et la confiserie des Hautes Vosges. Soucieux de défendre leur terroir, leur présence durant cette semaine est l'occasion de
promouvoir un département et ses spécialités locales. Chaque année c'est plus de 600 000 visiteurs qui sont attendus. Entre plusieurs milliers d'exposants, le stand Lorraine accueille trois
inconditionnels Vosgiens. Les visiteurs pourront humer et goûter les produits emblématiques des producteurs lorrains.
Parmi eux, l'entreprise familiale Pierrat et ses fameuses cochonnailles, la confiserie des Hautes Vosges de Plainfaing célèbre pour "ses résines" et la fromagerie de l'Ermitage. " Des poids
lourds de l'authenticité" résume Daniel Grémillet président de la société l'Ermitage et de la chambre d'agriculture des Vosges. Pour cette 47e édition, la fromagerie de Bulgnéville présente
"Le bout de chou", nouveau-né de la maison, fromage à pâte molle, de 8 cm de diamètre, qui ravira les papilles des enfants. Parmi les autres produits locaux,
le jambon aux fines aiguilles de sapin des Vosges de la charcuterie Pierrat, le jambon fumé cuit au foin, l'andouille du Val-d'Ajol côtoieront sur le stand les délicieux bonbons à la bergamote de
la confiserie. Avec pour principale préoccupation : "fabriquer le plus naturel possible". Rendez-vous certes intéressant, sur le plan commercial, "c'est la meilleure des publicités pour se
faire connaître" selon Bernard Claudepierre de la confiserie Plainfinoise, depuis six ans sur le salon. Lequel reste aussi un lieu d'échange et de convivialité exceptionnelle avec le public
et les autres exposants.
Seul bémol la faible participation locale. " C'est très regrettable de ne voir que trois stands vosgiens au salon" se désole Bernard Claudepierre. Une situation liée aux coûts
exorbitants, plus de 6 000 euros pour l'emplacement. Une petite fortune ! "Il est indispensable d'aider financièrement les jeunes producteurs pour se faire connaître", souligne le
confiseur. Or, les aides des institutions locales sont jugées trop marginales. " Tous les ans, on constate une augmentation du m² à Paris. Sans compter les frais annexes", constate
Daniel Grémillet président de la chambre d'agriculture des Vosges. Et pour Gérard Pierrat : " Il ne suffit pas de faire des opérations ponctuelles". Il faut promouvoir tout au long de
l'année la richesse du terroir vosgien. " Les produits locaux méritent une reconnaissance bien plus étendue". La Lorraine n'aurait-elle pas la fibre gastronomique suffisamment développée
?
Vosges Matin - 28/02/2010