L'aveu de JM Collard :
Robécourt, site d'enfouissement par défaut !
Les références de JM Collard :
1- Il prétend posséder des résultats très précis qui traduisent une grande faisabilité de son projet.
Cependant, les études du BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières) de 2001, indiquent que Robécourt est une zone totalement inadaptée pour recevoir un CSDU
De plus, une étude hydrogéologique d'avril 2006 montre les dangers liés à la proximité directe d'un éventuel centre d'enfouissement avec le périmètre de protection des sources de Vittel et
Contrexéville (qui s’arrête à quelques centaines de mètres), avec les forages en eau potable des communes de Sauville et de la plupart des villages de la région et avec le Mouzon, l’Anger
qui se jettent dans la Meuse à Neufchâteau.
2- Il revendique la paternité de la décharge de Ménarmont
Ceux qui la connaissent et surtout ceux qui vivent à côté ne partagent sûrement pas la même fierté !
3- Il se présente comme un professionnel du traitement des déchets
Et pourtant tout le monde sait maintenant que la société Villers Services n'exploite pas ses décharges mais se contente de monter les dossiers d'exploitation avant de les revendre, à des
industriels comme la COVED du groupe SAUR à Vic de Chassenay (21)
4- Il propose le remplacement de la 403 de Ménarmont par la 607 de Robécourt
Décidément les alternatives à la voiture polluante comme à l'enfouissement semblent ne pas exister ! Alors que dans un cas comme dans l'autre nous savons tous que des moteurs propres peuvent
exister et que le tri, le compostage, le recyclage, … attendent encore d'être mis en place.
5- Il annonce l'enfouissement exclusif de déchets banaux.
Pour autant, il évoque dans le même article l'intérêt de ce centre d’enfouissement pour la future entreprise DERET à Damblain, entreprise classée SEVESO II et qui dispose des agréments et
certifications pour transporter des déchets industriels les plus dangereux !
6- Il soutient que son projet colle strictement au projet départemental
Or, sur ce point précis les élus locaux et les instances syndicales et départementales en charge de la gestion des déchets (qu'ACCID a rencontré il y a quelques mois), s'accordent tous pour
qualifier un tel projet de non-sens, d'aberration, d'ineptie économique, … En effet, les surcoûts engendrés par l'éloignement de Robécourt des centres de production des déchets feraient exploser
le budget transport du syndicat départemental (SMD), sans parler des conséquences sur l'environnement.
Effectivement, pour JM Collard de Villers Services, "Robécourt n'est rien"
(Article Mistigri Est Républicain - 25/10/2007).
C'est sans doute ce qui explique qu'il cherche par tous les moyens à s'approprier des terres de Robécourt pour les transformer en trous à déchets, quitte à sacrifier la vocation
agricole classique et biologique de la commune et de la région, classée qui plus est "zone Natura 2000".
Ce projet verra t-il le jour, ou bien trouverons nous ensemble une solution acceptable pour toute la population des Vosges existante et à venir ?
Ni à Robécourt, Ni ailleurs mais Autrement !
Pour ACCID, le Président, Eric Valtot