Au total, 250 personnes étaient présentes salle des fêtes de Sauville.
Deux cent cinquante personnes représentant 30 communes ont suivi avec attention les explications du président Eric Valtot et de François Martin, président de « Stop
décharges ».
L'association ACCID (action citoyenne contre l'implantation d'une décharge) présidée par Eric Valtot a invité dernièrement toutes les personnes du secteur se sentant concernées
par l'implantation d'un centre d'enfouissement de déchets ultimes à une réunion d'information. Invité d'honneur François Martin, maire de Lamerey et président de « Stop décharges ».
Dans la salle, quelque 250 personnes venues de trente communes limitrophes. L'association ACCID a été créée à Robécourt le 8 juin 2005 : « Elle s'oppose à l'implantation
d'une décharge à Robécourt et dans les cantons de Lamarche, Bulgnéville, Bourmont, Clefmont et limitrophes ».
Contre une « poubelle géante » à Robécourt
Le président Valtot ajoutera : « Ni ici, ni ailleurs, mais autrement ». Le président Martin expliquera comment son association s'est créée puis mobilisée : « Aujourd'hui
250 personnes présentes, c'est bien. Mais il faut des membres, des cotisations pour se faire reconnaïtre et se défendre » et d'ajouter « Battez-vous ! »...
Le centre de stockage classe 2 serait constitué d'une fosse de 400m sur 15 m avec torchère. Par expérience, pour être rentable, une telle décharge devrait accueillir de 100 à 150.000 tonnes de
déchets par an avec 500 camions par semaine sur les routes menant à la décharge. Un large débat suivra sur l'épaisseur de la géomembrane, sur la dioxine qui représente un danger sanitaire :
risque de cancers, pollution des prairies, des cultures, d'où risque pour les éleveurs de ne plus pouvoir vendre leurs bêtes. Risques de pollution des sources qui alimentent Sauville,
Crainvilliers, Villotte.
Le président Martin s'inquiétait : « Vous êtes dans un couloir de nuisances avec l'A31, le centre d'enfouissement de Robécourt et le site de Damblain qui sera classé Ceveso ». Tous sont
d'accord sur un point : il faut mener le combat pour le tri.
Le maire de Vrécourt ajoutera : « A quoi sert de créer des emplois à Damblain et de travailler sur le logement dans les environs, si personne ne vient habiter dans nos communes à cause des
nuisances ? ». La conclusion : « Une poubelle géante à Robécourt, personne n'en veut », car le cycle d'exploitation est de 20 ans, suivi d'une surveillance de 30 ans et d'une
neutralisation de zone de 100 ans. Avant de partir, nombre de personnes ont signé la pétition, certains adhérant à l'association et d'autres prenant la circulaire de pétition pour leur
village.
· Prochaine réunion le vendredi 15 juillet salle de Robécourt avec une soirée-débat et la présence de spécialistes. Un site internet est également en
cours de réalisation et sera prochainement disponible pour le dialogue.
© L'Est Républicain - 04.07.2005