Le comité anti-décharge de Robécourt suit aussi de prêt le projet de création de la base logistique de Damblain.
Faut-il chercher une corrélation ou une complémentarité entre le projet de création d'une base logistique classée Sévéso 2 à Damblain et la possible
implantation d'un Centre de stockage de déchets ultimes à Robécourt ? C'est la question que se pose aujourd'hui, ACCID, le collectif anti-décharge. « Intuitivement, on
sent le lien entre les deux » insiste Charles Martin. L'éleveur de Blevaincourt est tout prêt à penser, à la lumière du tracé de la desserte qui rallie l'ancien aérodrome à l'autouroute, que
c'est sur son village que se fera demain le CSDU. « Si le projet se déplace de quelques kilomètres, ça ne change rien dans le combat d'ACCID » sanctionne Eric Valtot,
le président, qui avait réuni ses troupes à la salle communale de Robécourt, mardi soir, pour faire le point sur le travail des dernières semaines.
Pour l'heure, les militants d'ACCID ont souhaité attendre un complément d'informations avant de réorienter leur combat. Car associer les deux projets dans leurs revendications
colle parfaitement avec les statuts qui ciblent tout ce qui menace la qualité de vie dans le secteur, dans ses dimensions économiques, culturelles et sociales. « Il faut rester vigilant et
être prêt à raccrocher les wagons le moment venu » a insisté M. Valtot qui a proposé, dans un premier temps, la création d'une commission travaillant à part entière sur le sujet.
Les participants ont adhéré dans la foulée, à sa proposition de jouer la carte du partenariat avec d'autres associations pour donner encore plus de poids à leur action. Et en dernier lieu, ils
visionnaient le diaporama qui leur servira de support pour intensifier la communication auprès des populations du secteur.
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Républicain - 03.02.2006