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Association ACCID

ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés

Un peu d'histoire, ....

Aujourd'hui pas de sujet sur les déchets. J'ai envie de me faire plaisir, donc, un sujet sur mon passe-temps et en particulier l'histoire et la généalogie.

Tout historien ou généalogiste connait les cartes de CASSINI, je vous renvoie pour plus de détails sur l'excellent site :
http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/7_cassini.htm

La Carte de France dite « Carte de Cassini » doit son nom à une lignée d’astronomes et de géographes d’origine italienne qui s’installent en France dans le dernier tiers du XVIIe siècle. Lancée sous les auspices de l’Académie des Sciences en 1747, elle résulte du travail opiniâtre d’une succession de savants et d’ingénieurs qui, pendant un siècle et demi, vont s’employer à mettre au point de nouvelles méthodes de relevés tel que le demande un pays aussi vaste que la France.

« Mesurer les distances par triangulation et assurer ainsi le positionnement exact des lieux », « mesurer le Royaume, c’est-à-dire déterminer le nombre innombrable de bourgs, villes et villages semés dans toute son étendue », « représenter ce qui est immuable dans le paysage », tels sont les objectifs posés par César-François Cassini de Thury, le troisième de la lignée. Deux siècles plus tard, la comparaison avec la « Carte de France » actuelle apporte la preuve de la réussite de son entreprise.

Pour commencer, en zoomant au maximum, on voit bien le détail des lieux importants près de Robécourt (j'ai choisis les cartes en noir et blanc, on lit mieux les noms et les détails). Les cartes datent de 1750 à 1790.

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- le Moulin Froid 
- la Commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint Jean de Jerusalem
- le Bois de la Fenessière (aujourd'hui défriché et converti en ferme, avant 1910)
- la Maison des Champs (et non la Ferme :-) )
- le Bois Saint Michel, le Bois de La Voivre, le Bois Rond (à Gauche)
- le ruisseau qui descend du Bois de La Fennesière
- Sauville et la Chapelle Saint Brice
- les ponts qui permettent de traverser le Mouzon au niveau de Robécourt (2)
- le Mouzon qui se sépare en deux entre le Moulin Froid et Robécourt (le Canal), puis de nouveau en deux après la Maison des Champs.
- les fortes pentes de part et d'autre des berges du Mouzon, surtout du coté du Bois de La Fenessière


On recule un peu. Les paroisses de Vrécourt, Urville, Saint Ouen, Parey Saint Ouen, La Rouillie et La Vacheresse apparaissent. On dénombre au moins 6 petits ruisseaux qui descendent du Bois de la Fenessière, du Bois les Grands Bois, du Bois de Boesne. Les fins connaisseurs de la région pourront me dire si la "Croix de Maillery" existe toujours ? Et peut-être que M. DEPINAL pourra me dire ce qu'était l"Hermitage Haincheman" ?
La rivière qui passe à Saint Ouen est nommée "Ainger". Au sud de la forêt, il y a le Bois du Crochet. Par contre, la ferme de Boesne à coté de Villotte existe déjà, au contraire de la ferme de La Fennecière.

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Allez, un peu de recul encore. Au nord-Ouest sont indiquées les "Ruines de la Motte", le bois d'Enfer, le Bois de Fréhaut. Plus à l'Ouest, contrôlant la passage vers Saint Ouen, la paroisse de Crainvilliers. En fait, il n'y avait qu'un seul moyen d'aller de Saint Ouen à Crainvilliers, en suivant la vallée, et en passant par La Vacheresse et La Rouillie. En généalogie, on retrouvent les mêmes familles des deux cotés mais la plupart du temps, les noms ont évolués de façon différente au fil des siècles.

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Pour terminer, un zoom plus large de toute la région. Les limites des cantons actuels, ainsi que des départements sont signalés en orange et en jaune. Les communes actuelles par un petit cercle orange. A noter vraiment la très grande précision de la carte de CASSINI. Et la place prépondérante des forêts et bois à l'époque. Entre Vrécourt et Lamarche, il y a quasiment un mur vert de plusieurs kilomètres d'épaisseur, seulement traversé par les vallées des rivières Mouzon et Anger. Brrr, il ne fallait pas avoir peur en forêt à cette époque. Et cela explique les nombreux métiers du bois rencontrés dans les registres paroissiaux.

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