Françoise Didelot se déclare

Françoise Didelot et Eric Poirot.
Une nouvelle candidate s'est déclarée pour les élections cantonales de Vittel, il s'agit de Françoise Didelot.
Cette Contrexévilloise de 62 ans, retraitée de l'enseignement, est un visage bien connu du paysage politique local puisqu'elle a été adjointe au tourisme à Contrexéville, de 2001 à 2004, avant
d'être conseillère au sein de l'opposition ces quatre dernières années. « Une opposition constructive », tient à préciser Françoise Didelot.
Cette candidate « sans étiquette », confessant tout de même un petit penchant à gauche, a comme suppléant Eric Poirot, un Vittellois âgé de 44 ans, employé
de la fonction publique et qui, quant à lui, confesse avoir le cœur un peu à droite. « Nous sommes complémentaires », explique Françoise Didelot, qui rajoute que la priorité reste avant tout «
les besoins du canton et que de ce point de vue, Eric Poirot et moi-même sommes sur la même longueur d'ondes ».
Autre fait important que la candidate contrexévilloise souhaite mettre en avant : son statut de femme. Elle est la seule en lice sur le canton de Vittel.
Si elle est élue, elle souhaite se pencher sur des projets à moyen et long terme pour redynamiser le secteur. « Je pense notamment au Pôle mondial de l'eau au sein duquel Vittel et Contrex auront
un grand rôle à jouer, mais également le thermalisme avec les différents projets qui sont en cours de construction. Je compte également être un appui pour Vittel et Contrex dans le cadre de la
construction de la future intercommunalité », affirme la candidate. Elle souhaite aussi se pencher sur les problèmes d'emplois qui font que la jeunesse du canton part vers les grandes villes, le
maintien des diverses activités sur l'hôpital de Vittel, ainsi que les différents projets économiques qui verraient le jour à moyen terme comme celui de Damblain. Par ailleurs, Françoise Didelot
souhaite également apporter son aide sur le lancement de manifestations culturelles et sportives sur le canton.
Mais la candidate tient aussi à travailler sur un créneau très présent sur le secteur : la ruralité. « J'ai habité pendant de nombreuses années dans des villages, et je sais ce que ruralité veut
dire », explique celle qui revendique sa disponibilité qu'elle souhaite mettre à profit auprès de tous les élus et habitants du canton en devenant leur interlocutrice privilégiée en tant que
conseillère générale.
Est -Républicain - 18/02/08