C'est 29 de moins qu'en 2001 et qu'en 1994. A Coussey, Claude Philippe sera tout seul ! Treize femmes en piste.
Si l'on en croit les listes des « déclarations provisoires » fournies par la préfecture hier soir (fin de dépôts de dossiers à 16 h), 57 candidats
- dont treize femmes - figureront sur la ligne de départ dimanche 9 mars. Soit un bon tiers de moins qu'en 2001 et qu'en 1994, où l'on en comptait 86. Le nombre de cantons renouvelables
n'a pas changé, lui : seize.
Un phénomène que l'on peut expliquer, en partie, par l'obligation de trouver un(e) suppléant(e). Quand un homme est partant, une femme doit obligatoirement
lui servir de doublure, au cas où... On a vu dans l'autre scrutin concomitant, les municipales, que dans les villes de plus de 3.500 habitants, la parité compliquait férocement la donne.
On peut aussi mettre en avant un petit désintéressement pour l'engagement politique. Voire le choix de certains, qui n'ont pas eu envie de mettre deux fers
au feu, l'un aux cantonales l'autre aux municipales. Dans ce cas de figure citons Christian Franqueville, conseiller régional et maire sortant de Bulgnéville. Il ne retournera pas au combat face
à Luc Gerecke.
Autre phénomène, la réduction du nombre de candidats des « extrêmes ». Exemple : le FN n'a investi que neuf personnes, contre seize en 2001. Et ne parlons
pas du MNR.
Réduction des engagements également du côté du parti communiste.
Coussey l'exception
Mercredi, Maxims Pelletier (Remiremont), Jérémie Bernard (Corcieux), Émile Laine (Bulgnéville) et Daniel Vagné (Lamarche) ont rejoint cette liste où l'on
note une curiosité, un phénomène plutôt rare. En effet, à Coussey, le sortant Claude Philippe n'aura pas besoin de faire campagne. Il pourra économiser de la sueur, du papier et de la colle,
puisqu'il ne trouvera personne en face de lui ! Le président du Service départemental d'incendie et de secours apporte déjà un siège à la majorité départementale.
Curiosité encore à Lamarche, le seul canton où le sortant - Serge Esserméant - ne se représente pas. À droite, ils sont trois à revendiquer le
soutien des amis de Christian Poncelet...
En 2001, il n'y avait eu que trois candidats à Rambervillers, un « record » à l'époque. Là, on en compte deux seulement à Darney et Provenchères, trois à
Vittel (contre 12 il y a six ans !), Bulgnéville, Plombières et Bains-les-Bains. Le record, dans l'autre sens, se situe à Charmes, où Gilbert Didierjean trouvera cinq adversaires sur sa route ! À
Remiremont, fief du président Poncelet, ils seront cinq en lice, comme à Corcieux.
Est- Républicain - G.M.