Ci-après, un article sur les élections à Damblain, trouvé sur un site d'informations sur Internet, reproduit avec autorisation.
Second tour sous haute tension à Damblain
Seuls neuf conseillers – sur onze – ayant été élus au premier tour, les Damblinois devront donc retourner aux urnes dimanche prochain. Eric Grandemange est
confiant pour ce second tour. "Je ne m'attendais pas à faire passer autant de colistiers dès le premier tour. Maintenant, je me concentre pour appuyer les deux derniers afin de faire passer une
liste complète." Quant au maire sortant, il doit décider bientôt si lui ou d'autres colistiers brigueront ces deux sièges encore vacants. Mais plusieurs de ses alliés ont déjà choisi de ne pas
retenter leur chance, encore sous le coup de la surprise de dimanche dernier.
Ont déjà été élus : Eric Grandemange, 155 voix ; Pascal Brayer, 135; Fabienne Anot, 130 ; Thierry Grandjean, 128 ; Patrick Champion, 128 ; Jean Thiébaut, 126
; Raymond Beulne, 125; Sylvain Lefort, 123 ; Fabien Thivet, 122.
Eric Grandemange nouveau maire attendu.
A peine élu, Eric Grandemange ne s'attendait sûrement pas à gérer immédiatement ce dossier. "Cette réaction est sans doute due à la déception. Ils ont mal
pris ma victoire car ils avaient l'habitude de fonctionner un peu comme des clans et moi j'ai mis le pied dans la fourmilière", analyse-t-il. En revanche, il n'est pas question pour lui de
s'excuser d'avoir gagné. "J'ai mené une campagne propre et claire. J'ai simplement rencontré les gens pour leur présenter ma vision de l'avenir pour Damblain. Tout est légal. Les gens ont voté.
Point."
Il reste cependant lucide sur ce qui lui a donné un sérieux coup de pouce : l'opposition locale au projet du Conseil général d'aménager l'ancienne base militaire. Sans
oublier la décharge promise aux voisins de Robécourt. "Je suis très proche des gens. Ça a peut-être joué aussi...", ajoute-t il.
Mais la fuite des cerveaux des associations semble inéluctable et il devra y faire face à très brève échéance. Il n'affiche pourtant aucune inquiétude. "Pour moi, cela reste encore des bruits de
couloir et j'attends une confirmation. J'ai travaillé avant avec ces personnes et je pourrais tout à fait continuer. Et je ne m'inquiète pas car je connais plusieurs personnes prêtes à m'épauler
et à prendre le relais dans ces associations si besoin était. D'autres gens sont même venus me faire part de leur volonté de créer d'autres associations." Après tout, personne n'est
irremplaçable.
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Pascal Combeau