ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés
28 Juin 2008
L'ASPA sera fixée le 17 juillet sur le sort de la décharge de Vic de Chassenay, dernier méfait en date
de l'entreprise Villers Services. Une nouvelle expertise du sol (!!) a été ordonnée par le tribunal administratif alors que la décharge est ouverte depuis 6 mois. La réalité des terrains
rencontrés lors du creusement de la décharge a évidemment mis à mal les pseudo certitudes géologiques et hydrogéologiques avancées par la société Villers Services. Que cette société ne se
cache pas derrière la COVED, c'est elle qui a montré tout le dossier avant de le revendre. (voir artcile http://accid.over-blog.com/article-20045061.html). Comme le dit l'avocat de l'ASPA, il faudrait retirer tout cela (les déchets), et je suggère d'aller les stocker dans le jardin
de la famille COLLARD.
Suit l'article du Bien Public :
Au cœur de l'Auxois, un centre d'enfouissement des déchets existe depuis le début de l'année. Localisé sur les communes de Vic-de-Chassenay et Millery, entre Semur
et Epoisses, voilà des mois que son existence est mise en cause. Jeudi à Dijon, le débat s'est transporté devant le tribunal administratif.
Car plusieurs associations, en l'espèce Auxois-écologie, l'ASPA (l'association pour la sauvegarde du patrimoine de l'Auxois) et la Gaule de l'Armançon, une société de pêche, contestent l'arrêté
du préfet du 13 mars 2006 autorisant les travaux de l'installation classée et donc l'ouverture de l'exploitation par la société Ecopole-services.
« Le terrain n'est pas adapté ! »
Cette décharge accueille quelque 45 000 tonnes de déchets ménagers. Elle peut recevoir aussi environ 30 000 tonnes de déchets industriels banals, pendant dix ans. Mais selon les opposants à ce
dossier, la finalité ne correspond pas à la caractéristique du terrain. « On se bat contre cette décharge depuis presque quatre ans, parce que le sous-sol n'est pas adapté. Il n'est pas
imperméable », commente cette adhérente et l'une des 1 100 membres de l'ASPA.
Or, si l'on en croit l'avocat des associations, Me Nicolas Nahmias, certaines des études produites présentent des conclusions erronées. Selon un expert suisse, cela ne suffit guère.
D'autant que lors du creusement élaboré sur le site, du calcaire épais est apparu, contrairement aux dires de l'ancien sous-préfet, qui déclarait se fonder sur
des certitudes géologiques et hydrogéologiques.
Pour plusieurs experts, cela pourrait bien être à l'origine d'une pollution future. « Il faudrait retirer tout cela, pour avoir des terres
meubles qui se tassent et faire en sorte qu'elles deviennent étanches ! », résume Me Nahmias. « Parce qu'aujourd'hui, on met des déchets dans un endroit qui ne permet pas de les accueillir.
D'autant que l'état du sous-sol n'est pas celui qui a été vanté par Ecopole ! »
Mais les opposants à ce centre d'enfouissement arguent aussi d'une difficulté quant à la circulation aérienne. Et dans leur combat, relatif à ce point précis, ils trouvent un appui pour le moins
inattendu. En effet, l'armée de l'air continue de dénoncer « un risque inacceptable » pour ses Mirage 2000 dont elle estime qu'ils pourraient entrer en collision avec des oiseaux attirés par les
odeurs de la décharge. « Le préfet a bien dit qu'il fallait poser un filet. Mais pour nous, ce n'est pas du tout de nature à éviter tout risque », renchérit le défenseur.
Le commissaire du gouvernement, Olivier Tainturier a, lui, proposé au tribunal d'ordonner une expertise de manière à vérifier que le sous-sol du site présente les garanties géologiques et
hydrogéologiques nécessaires pour constituer une barrière de sécurité passive et d'assurer à long terme la prévention de la pollution des sols, des eaux souterraines et de surface par les déchets
et les lixiviats.
L'affaire a été mise en délibéré au 17 juillet.
Bien Public - C. M.-C.