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Association ACCID

ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés

Hirschland, la duplicité de Villers Services à l'oeuvre !

Ca y est, l'entreprise Villers Services abandonne son projet d'Hirschland !! Bonne nouvelle et un grand bravo à la mobilisation de nos collègues d'Alsace Bossue. Mais au fait, le vendredi 18 juillet, lors de la réunion à la préfecture à Strasbourg, le président de Villers services, Jean-Marie Collard, n'avait-il pas déjà affirmé : « Je n'abandonne pas Hirschland parce que ce projet de décharge n'a jamais existé puisqu'il n'a jamais commencé. »

M. René-Jean LEPINE a pris la place de son patron pour confirmer ce non-abandon par écrit et là, c'est édifiant :

"D'abord, c'est la signature de René-Jean Lépine et non celle de Jean-Marie Collard qui figure au bas de la lettre. Il s'agit du chargé de développement chez Villers services, le second exerçant la fonction de président de la société et non de PDG. La gérante se nomme Jacqueline Collard, née Robin. « Jamais il n'a été prévu que ce soit Jean-Marie Collard qui envoie cette lettre », a certifié René-Jean Lépine, hier matin par téléphone.

Ensuite, en post-scriptum, il est indiqué que la copie du courrier est adressée à « M. le préfet ». Pourtant, Jean-Marie Collard avait annoncé que la lettre serait également transmise à Émile Blessig. Le député-maire en a bien reçu une à sa permanence parlementaire de Saverne, également datée du lundi 28 juillet et avec
une copie aussi envoyée au préfet, mais au contenu différent. Villers services se déclare prête à rencontrer Émile Blessig au Palais Bourbon.

Enfin, plus aberrant encore, René-Jean Lépine évoque dans le deuxième paragraphe un « avant-projet » et « d'autres projets » ; alors qu'il confirmait quelques lignes plus haut « qu'il n'y a pas de projet » : « un de nos prospecteurs avait pris contact avec les frères Hauter pour créer un centre de valorisation énergétique et électrique produisant environ 20 méga-watts par heure et pouvant employer une soixantaine de personnes », écrit-il. « Cet avant-projet n'a pas été suivi, d'autres projets plus économiques étant à l'étude. » L'entreprise de Villers-Cotterets ne ciblerait plus l'Alsace Bossue, mais « bien ailleurs »."

Accepter de dialoguer avec VS, c'est mettre un pied dans un engrenage diabolique. Il ne faut surtout pas commencer. Allez, je ne résiste pas, je repasse le discours de M. LEPINE en octobre 2007 sur Robécourt. Alors amis d'Alsace Bossue, méfiance. A Robécourt, nous luttons depuis bientôt 4 ans (automne 2004)

"Une société privée, Villers Services (lire par ailleurs) a révélé son projet, articulé autour d'un concept, baptisé «Trienersys», et indiqué que le site de la Fennecière à Robécourt, aux portes de la Haute-Marne, l'intéressait. «Nous avons identifié le besoin, soit 95.000 tonnes /an.

Robécourt se situe pas loin de Damblain et de la sortie d'autoroute Bourmont-Lamarche, et fait partie des sites potentiels que nous avons retenus dans les Vosges.Mais il n'est pas le seul
!», annonce René-Jean Lépine, chargé de développement chez Villers Services.

Silence radio sur le sujet des autres emplacements.


On peut annoncer que le futur ISDND vosgien ne s'accrochera pas à la montagne pour d'évidentes raisons.

«Le critère numéro 1, c'est d'abord l'analyse de la situation géologique et hydrogéologique du sous-sol. Ses performances naturelles doivent assurer la protection de la ressource en eau. Tous les terrains ne peuvent pas accueillir une installation de ce type», avance Jean-Michel Vraux. Ce qui sans dire va encore mieux en le rappelant. «Et nous ne sommes pas tout seuls sur le coup», ajoute le directeur de l'exploitation chez Villers Services... Faut-il raviver les oppositions en évoquant le cas de Rugney et d'Escles? 

La société de Villers-Cotterets prévoit la mise en oeuvre d'un «Ecopole» capable de prendre en compte à la fois la matière à recycler et une valorisation énergétique. Concept qui marie des installations techniques (dont la chaîne de tri) sur 6.000 m2 et des alvéoles, le tout entouré d'une bande d'isolation obligatoire de 200 m. «On a besoin de quinze hectares de potentiel d'enfouissement pour une installation qui doit fonctionner pendant 20 ans au moins», livre René-Jean Lépine. Ce dossier est «en cours de finition». Avant toute chose, l'administration doit d'abord étudier sa recevabilité...

Sur un marché occupé par deux majors, Véolia et Sita, Villers Services, société à capitaux familiaux, fait figure de Petit poucet avec ses 75 employés répartis dans plusieurs filiales. Dans les Vosges, on lui doit la mise en forme du centre d'enfouissement de Ménarmont (cédé à Sita), le centre de tri de Vaudoncourt Villers Service confie toutes les études de flore et de faune au cabinet d'un certain Antoine Wechter, ancien leader de Génération Ecologie.«Si on veut subsister dans ce métier, il faut innover, prendre de l'avance», remarque René-Jean Lépine. Villers Services a développé son système Trienersys en combinant à la fois la sélection de matériaux à fort pouvoir calorifique (bois, cartons et plastiques mélangés) et de matériaux (conditionnés en balles) dont les qualités les destinent à la valorisation, bois, cartons, plastiques et métaux bien identifiés. Ne subsistent alors que les déchets ultimes, qui doivent être enfouis."

 

Suivent les acticles de presse de la DNA

Le courrier tant attendu est enfin arrivé. René-Jean Lépine, en charge du développement chez Villers services, confirme « qu'il n'y a pas de projet » de décharge à Hirschland. Pour celle d'Eschwiller, à 3 km, aucune extension n'est envisagée pour le moment ; en dépit de l'ouverture d'un dossier et de forages réalisés dans le sol.

A l'issue de la réunion qui s'était tenue vendredi 18 juillet à la préfecture à Strasbourg, Jean-Marie Collard avait promis l'envoi d'une lettre dans la semaine suivante. Il avait également demandé au préfet ne pas la communiquer à la presse. Aucune trace d'une feuille blanche, signée du président de la société Villers services, n'a été trouvée entre le lundi 21 et le dimanche 27 juillet.

Finalement, un courrier, rédigé en date du lundi 28 juillet à Villers-Cotterets, est arrivé dans la boîte aux lettres de la mairie d'Hirschland deux jours plus tard, révélant plusieurs surprises.

Deux courriers chez le préfet

D'abord, c'est la signature de René-Jean Lépine et non celle de Jean-Marie Collard qui figure au bas de la lettre. Il s'agit du chargé de développement chez Villers services, le second exerçant la fonction de président de la société et non de PDG. La gérante se nomme Jacqueline Collard, née Robin. « Jamais il n'a été prévu que ce soit Jean-Marie Collard qui envoie cette lettre », a certifié René-Jean Lépine, hier matin par téléphone.

Ensuite, en post-scriptum, il est indiqué que la copie du courrier est adressée à « M. le préfet ». Pourtant, Jean-Marie Collard avait annoncé que la lettre serait également transmise à Émile Blessig. Le député-maire en a bien reçu une à sa permanence parlementaire de Saverne, également datée du lundi 28 juillet et avec une copie aussi envoyée au préfet, mais au contenu différent. Villers services se déclare prête à rencontrer Émile Blessig au Palais Bourbon.

Enfin, plus aberrant encore, René-Jean Lépine évoque dans le deuxième paragraphe un « avant-projet » et « d'autres projets » ; alors qu'il confirmait quelques lignes plus haut « qu'il n'y a pas de projet » : « un de nos prospecteurs avait pris contact avec les frères Hauter pour créer un centre de valorisation énergétique et électrique produisant environ 20 méga-watts par heure et pouvant employer une soixantaine de personnes », écrit-il. « Cet avant-projet n'a pas été suivi, d'autres projets plus économiques étant à l'étude. » L'entreprise de Villers-Cotterets ne ciblerait plus l'Alsace Bossue, mais « bien ailleurs ».

 Enfin, René-Jean Lépine souligne « qu'aucune convention n'a été et ne sera signée avec les propriétaires de la ferme du Schwabenhof. » Les frères Hauter, par la voix de Marc, corroborent ces propos.

«Projet retiré à cause de la pression publique»

Avec quelques nuances et détails : « ce projet de Villers services a évolué, mais il a été retiré à cause de la pression publique », a-t-il confié, samedi après-midi. « L'usine de traitement, de valorisation et d'enfouissement des déchets devait fournir de l'électricité grâce à des installations photovoltaïques. » « Dans mon projet », ajoute Marc, « je n'ai pas le chiffre de 60 salariés : c'est inférieur, limité à 50 personnes, avec une importante production d'électricité. »

Alors que le projet de décharge à Hirschland est enterré, des forages et sondages ont été effectués en aval de l'Installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) de 4 ha à Eschwiller entre mars et juillet. Aucune extension n'est cependant envisagée pour le moment, même si un dossier technique est en cours de constitution. « S'il y a un besoin », résume Christophe Bourdier, responsable de l'agence de traitement chez SITA Alsace, gestionnaire du site Herrenmatt depuis 2004, « nous serons capables d'y répondre. »

DNA - Julien Delattre

Projet enterré à Hirschland, pas d'extension à Eschwiller

 

Villers services l'a confirmé, via un courrier adressé par son chargé de développement René-Jean Lépine au maire Guy Dierbach et au préfet du Bas-Rhin et de région : « Il n'y a pas de projet de décharge » à Hirschland. A trois kilomètres de là, malgré des sondages effectués dans un champ, une extension des 4 ha de l'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) à Eschwiller n'est pas à l'ordre du jour. Wait and see...

« Ce type d'annonce appelle à la plus grande méfiance et à une surveillance permanente sur toutes les communes de la région », selon l'Association de sauvegarde de la Vallée de l'Isch (ASVI). « Restons mobilisés ! », recommande-t-elle, sachant que Villers services avait déjà frappé aux portes de fermes situées à Keskastel et Siewiller avant de jeter son dévolu sur les 95 ha de terres du Schwabenhof à Hirschland.

« Aucune convention n'a été et ne sera signée »

Dans la lettre rédigée en date du lundi 28 juillet à Villers-Cotterets, et arrivée deux jours plus tard au courrier de la mairie d'Hirschland, René-Jean Lépine indique que « toutes les affirmations sont mensongères et que les journalistes en avaient été informés ».

Vendredi 18 juillet, lors de la réunion à la préfecture à Strasbourg, le président de Villers services, Jean-Marie Collard, avait affirmé : « Je n'abandonne pas Hirschland parce que ce projet de décharge n'a jamais existé puisqu'il n'a jamais commencé. »

A propos de la dernière affirmation avancée par René-Jean Lépine dans le courrier, « aucune convention n'a été et ne sera signée avec les propriétaires de la ferme du Schwabenhof », Marc Hauter répond « oui » pour la forme « n'a été » comme il l'a soutenu depuis le début. En revanche, il estime que l'emploi du futur ne relève pas de « l'information », mais plutôt du domaine de « la voyance ».

Claude, Jean et Marc Hauter ont bien reçu des propositions d'agriculteurs et de sociétés immobilières intéressés par le rachat de leur propriété, mais « pas d'autre offre pour des projets » en rapport avec les déchets, précise Marc.

Des déchets, objets aussi de toutes les attentions à quelques kilomètres d'Hirschland. Oui, il y a bien un dossier en cours d'élaboration pour une éventuelle extension de l'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) à Eschwiller. Non, il n'est pas encore déposé chez le préfet. Et il ne le sera pas tant qu'il n'aura pas été « ficelé techniquement », garantit Christophe Bourdier, responsable de l'agence de traitement chez SITA Alsace, gestionnaire du site Herrenmatt depuis 2004.

« Logique de continuité » plutôt qu'extension

Christophe Bourdier préfère employer le terme de « logique de continuité » plutôt que de parler d'extension. Actuellement, sur 4 ha, 40 000 t de déchets sont stockées chaque année. Elles sont acheminées par quelques 2 500 camions, des semis d'un poids moyen de 16 t.

L'exploitation de la décharge d'Eschwiller se poursuivra logiquement au-delà de la date de fin fixée au 31 juillet 2009, si et seulement si les doutes sur la « problématique de l'eau » sont levés. Il faudra donc encore patienter jusqu'en septembre voire octobre pour savoir si les entrées d'eau, constatées en 1999 et 2000, sont toujours d'actualité.

Il y a une dizaine d'années, des études avaient été lancées pour savoir d'où venait la source et pourquoi l'eau arrivait à jaillir du sol. Les résultats avaient été communiqués lors d'une réunion de la commission locale d'information et de surveillance (CLIS). « Ils ne nous avaient pas rassurés », admet Christophe Bourdier. Un hydro-géologue avait alors été nommé. Ses conclusions sont attendues d'ici un à deux mois.

DNA – 5 août 2008 - Julien Delattre

Victoire enfin, vigilance toujours


Les médecins d'Alsace Bossue, par la voix du Dr Hinschberger et via leur site Internet*, réagissent suite à la confirmation par la société Villers services « qu'il n'y a pas de projet de décharge » à Hirschland.

« Victoire enfin ! Villers Services n'achète plus la ferme du Schwabenhof car le terrain ne l'intéresse plus et ne l'a jamais intéressée. Les propriétaires n'ont jamais signé de compromis de vente pour l'installation d'une méga-décharge. Il s'agissait d'un centre de valorisation énergétique et électrique : une centrale, avec de l'électricité pour toute la région et 60 emplois à la clé. Du coup, les propriétaires vendeurs, véritables philanthropes, passent à côté de la médaille d'or du mérite agricole pour services rendus. Quelle injustice ! 

Victoire donc ! Mais le mot ne sort pas de la bouche. Il reste accroché dans la gorge, il n'y a que les deux premières lettres qui sortent pour donner : vigilance. La seule victoire est celle de la manipulation. Qui manipule qui et pourquoi ? N'importe quel observateur notera que les propriétaires de la ferme du Schwabenhof chercheront d'autres acheteurs. Les amateurs existent, ils vont de carriéristes cherchant du remblai pour le TGV à d'autres sociétés spécialisées dans la valorisation des déchets.

Pendant ce temps, l'extension de la décharge d'Eschwiller (exploitée par la société SITA, frappée de fermeture le 31 juillet 2009) avance à grands pas. Des forages récents ont eu lieu pour analyser la nature du sous-sol. Il est question de sept hectares, situés entre l'actuel site et la forêt du Rissholz (soit le double de la superficie actuelle).

Tant il est vrai que, pour l'instant, nous pouvons réduire la voilure de la contestation. Notre site fermera lorsque les terres du Schwabenhof auront retrouvé avec certitude leur destination agricole initiale. Nous continuerons donc à communiquer sur ce sujet qui nous tient à coeur. C'était le premier round. Pour bien marquer cette vigilance, l'ASVI (Association pour la sauvegarde de la vallée de l'Isch) organisera le 26 septembre sur la place Martzloff à Drulingen un méga-concert contre toutes formes non désirées de décharges en Alsace Bossue. Un seul mot d'ordre : ni ici, ni ailleurs. »

 

 

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E
Bonjour.<br /> sur votre site, je n'ai pas trouvé de lien pour envoyer un mail.<br /> c'est pourquoi, je vous écris pas ce biais.<br /> pourriez-vous m'envoyer un mail, pour que la "discussion" soit plus directe.<br /> j'habite Pornic, en Loire atlantique, ou le problème est le même, et que l'ancienne décharge qui pollue depuis longtemps risque d'être prolongée de 3-4 ans ...<br /> voir le site sus nommé, <br /> amicalement <br /> jean louis
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