La meilleure solution est de faire appel à des pros de la Communication, tel que le
Bureau d'études PARMENION. La fiche ci-dessous résume leurs compétences et leurs références. "Communication adaptée à chaque public",..., en des termes plus simples, on peut appeler cette technique
de communication, du lobbying.
En autres références, en 2003, 2004, Parmenion a assuré la communication du
VALTOM (63) dans le Puy-de-Dome. Le VALTOM est chargé de l'application de PEDMA du Puy-de-Dome. Les deux documents ci-dessous font l'apologie du projet du VALTOM (incinérateur et CET). Du bon
travail d'agence de communication - d'une totale "objectivité".
http://www.valtom63.fr/data/doc/pdf/12.pdf
http://www.valtom63.fr/data/doc/pdf/13.pdf
Par la suite, la situation n'a pas évolué dans
le sens voulu par le VALTOM malgré la communication effectué par le bureau d'études. L'incinérateur de Clermont a été refusé, et le Commisaire-enquêteur du projet de CET a "démolit le projet", je
cite car cela est rare "l’installation d’un CET dans une telle zone lui paraît « presque irresponsable »". Cela ne correspond pas vraiment à la situation idyllique
décrite dans les documents précédents.
Le
préfet de la région Auvergne a refusé l’autorisation de construction de l’incinérateur de Puy-Long.
MAJ : infos complémentaires et communiqué de Serge Godard
Dominique Schmitt a annoncé ce matin lors de la session publique du Conseil générale qu’il refusait l’autorisation
concernant la construction et l’exploitation de l’incinérateur Vernea prévu aux portes de Clermont-Ferrand. Pour justifier sa décision, le préfet a notamment évoqué le
surdimensionnement du projet prévu par le Valtom en charge de l’application du schéma départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés, et par Vernéa (filiale de Suez) qui avait
répondu à l’appel d’offres.
Le préfet a aussi invité le conseil général à réviser son plan d’élimination, tout en précisant que s’il autorise l’extension du CET de Puy-Long, il refuse la création d’un nouveau centre
d’enfouissement technique (CET) prévu sur la commune de Montcel.
Dans un communiqué de presse (PDF), Serge Godard estime que « ces décisions relèvent du bon sens, de la sagesse, du respect de la démocratie et de
l’intérêt général, en prenant en compte l’avis de la population et des élus directement concernés. » Pour le maire de Clermont-Ferrand, « l’extension du CET de Puy-Long, portée par
Clermont Communauté va permettre de mettre en oeuvre, d’ici à 2014, le projet global de valorisation et de recyclage des matières en conformité avec les préconisations du grenelle de
l’environnement. »
Serge Godard indique aussi que « l’agglomération clermontoise participera ainsi activement à la révision du plan départemental de gestion des déchets dans lequel chaque territoire, selon ses
spécificités, disposera d’une solution adaptée à ses besoins. »
Décision attendue de longue date
La décision du préfet concernant l’incinérateur Vernéa à Puy-Long était attendue depuis plusieurs semaines et même mois. L’an dernier Dominique Schmitt avait décidé d’attendre le Grenelle de
l’environnement, puis avait organisé un Grenelle local sur le sujet dont les opposants au projet étaient ressortis plutôt furieux.
Cette décision est une bonne nouvelle pour les opposants au projet d’incinérateur mais repose la question du traitement des déchets pour Clermont-Ferrand et le département du Puy-de-Dôme.
Clermont Communauté avait présenté le pôle de valorisation Ophrys et Jean-Yves Gouttebel attendait un rapport de la Commission de suivi du plan départemental d’élimination des déchets avec de
lancer une éventuelle révision du Plan départemental d’élimination et de traitement des déchets réclamée par beaucoup.
Cette décision du préfet est aussi un large désavoeu pour le Valtom qui vient de reconduire son président André Gay à sa présidence. Ce dernier s’était présenté comme « le candidat pour
conduire le projet d’incinérateur et qu’il aille a terme. »
Centre d'enfouissement technique. Le rapport qui démolit le projet. Les sévères
conclusions du commissaire-enquêteur venu à Montcel. Selon le commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique sur le CET de Montcel, celui-ci serait un vrai danger public. Le VALTOM
conteste.
Des rats, des corbeaux, des « prédateurs » et un « tas d’ordures »… Ce lieu apocalyptique, c’est le potentiel Centre d’enfouissement technique de Montcel, tel que décrit par le commissaire
enquêteur chargé, justement, de l’enquête publique sur le projet.
Dans son rapport, rendu il y a
quelques semaines, le commissaire enquêteur n’y va pas de main morte. Il émet un avis « très défavorable » au projet. En des termes d’une sévérité rarement atteinte dans ce type de
rapport.
Il estime que ce projet de CET est un frein au développement de la ZAC de l’Aize, méga-zone départementale de 160 hectares qui n’attend plus que des entreprises pour l’occuper. « La ZAC a de
nombreux candidats, dont beaucoup hésitent devant la proximité éventuelle d’un dépôt d’ordures, avec toutes les nuisances qui en découlent : odeurs, migration de rats, corbeaux et
autres prédateurs… », dit donc le commissaire-enquêteur.
Il appuie sur d’autres problèmes, comme « la mise en place de torchères brûlant le méthane (issu de la fermentation, NDLR) qui diffuseront et amplifieront les odeurs » ; ou encore la proximité de
sources d’eau gazeuse.
Et la charge à l’arme lourde se poursuit. « Il n’y a pratiquement pas eu d’étude hydrogéologique », alors que le
commissaire lui-même a repéré une nappe phréatique « après analyse des déclarations de gens du pays ». Du coup, l’installation d’un CET dans une telle zone lui paraît « presque irresponsable
».
Et encore : « Le CET aura une répercussion sur le plan économique et environnemental, et le patrimoine privé et public serait très pénalisé ». Et la supplique finale au préfet, auquel il est
demandé « de réfléchir au danger encouru par la région, dont la richesse et la qualité en eau potable sont à protéger ».
Nombre d’arguments avancés par le commissaire-enquêteur sont ceux des opposants au projet, qu’ils soient élus locaux ou membres de l’association Oxygène pour l’avenir. Les deux ont depuis
longtemps dénoncé la faiblesse des études hydrogéologiques, la proximité d’une zone économique vitale car au croisement de deux autoroutes, la menace de pollution des sous-sols, la proximité de
l’habitat, etc.
Côté VALTOM, on connaît bien tous ces arguments, mais on ne digère par les avis « outranciers » de l’enquêteur. Le syndicat s’est fendu d’un courrier aux conseillers généraux et parlementaires,
démontant point par point un rapport « à la qualité pour le moins contestable », écrit le président André Gay. Il dénonce « l’absence d’analyses et d’échanges contradictoires
».
Le dossier est dans les mains du préfet. Rien ne dit qu’il donnera un avis avant le 12 février, date du début de sa période de réserve électorale.