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Association ACCID

ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés

Toujours plus fort, pour PIZZORNO, une décharge devient "une ferme des énergies renouvelables" !!

Nous avons déjà rencontré beaucoup d'appellations pour nommer une décharge : CSDU (Centre de Stockage de Déchets Ultimes), ISDND (Installation de stockage de déchets Non dangereux) ou encore, plus écologique, écopole, ..... Mais appeler une décharge, une "ferme des énergies renouvelables" comme le fait Jean-Philippe DESSAULX du groupe PIZZORNO, personne n'avait encore osé. Surtout à Culhat qui abrite une décharge depuis plus de 20 ans déjà.

Quand au rôle bénéfique d'une décharge pour "créer une zone humide" ou "faire revenir les écrevisses", c'est édifiant !!




Suit un extrait du site :
http://culhat-et-son-histoire.over-blog.com/article-32783379.html

L'histoire ne fait que se répéter. Après le combat mené pour obtenir la fermeture de la décharge du Bois de l'Aumône  en 1992, les habitants de Culhat pensaient en avoir fini avec les déchets.Voilà qu'aujourd'hui, nous apprenons que le  groupe Pizzorno Environnement se propose d'installer un Bois de l'Aumône bis; ce centre de traitement des ordures serait d'ailleurs implanté juste à côté de l'ancien site.
          
          
NOUS NE VOULONS PAS D'UNE NOUVELLE DECHARGE!

Nous n'en voulons pas parce que c'est un projet dangereux:

  - dangereux  pour la santé des Culhatois et des habitants de la quinzaine de communes qui boivent l'eau captée juste à côté du Bois de l'Aumône. Un cocktail de nickel, mercure, plomb dans l'eau de notre verre...nous n'en voulons pas!

 - dangereux  pour notre tranquilité et notre bien-être: des norias de camions traversant Culhat, des parfums "délicats de décharge", des bruits de moteur...nous n'en voulons pas!

 - nous avons bien conscience que le traitement des déchets est un lourd problème mais en la matière... nous avons avons déjà donné : 1.3 milloins de tonnes de déchets provenant de 142 communes du Puy de Dôme stockés dans la décharge du Bois de L'Aumône.

Le  groupe Pizzorno Environnement par voie de presse (article paru dans La Gazette, jeudi 11 juin 2009)  présente son projet en l'enveloppant de ficelles des plus grossières.
On ne vient pas faire une décharge" affirme J.P DESSAULX. C'est une ferme des énergies renouvelables!! Quel bel exemple d'euphémisme!

Une décharge: c'est sale, ça pue, ça pollue!!
Une ferme des énergies renouvelables: c'est bucolique, c'est écologique...bref idyllique!!

Si..si!! D'après J.P Dessaulx, avec ce projet, on va  "restituer du bocage", "créer une zone humide" et même "faire revenir les écrevisses de rivière". Il n'y aura "pas d' impact sur la santé et l'environnement".

Les experts en communication de Pizzorno Environnement sont très forts ; cependant pensent-ils réellement que les Culhatois, qui ont acquis une certaine expérience en matière de traitements de déchets et d'exploitation d'une décharge, puissent être assez crédules et naïfs pour gober ces inepties?

La montagne - 28 mai 2009

C'est un non catégorique que les élus de Culhat et de toute la communauté de communes de Lezoux ont répondu au projet du groupe privé Pizzorno Environnement qui voudrait créer dans la commune un centre de traitement de déchets.

Pendant dix-huit ans, de 1977 à 1995, la commune de Culhat accueillait sur son territoire la décharge du Bois de l'Aumône, la circulation de ses camions et les nuisances multiples pour héberger les ordures venant de 142 communes du département. 1,3 millions de tonnes de déchets stockées en une montagne de 35 mètres de haut sur une superficie de 7 hectares? Et des jus et gaz toxiques nécessitant d'être « surveillés » pendant encore de nombreuses années.

Alors, quand au début de cette année, le bruit a commencé à circuler d'un projet de « centre de traitement de déchets non dangereux avec tri, valorisation et stockage » porté par un groupe privé, Pizzorno Environnement (*), la population locale a vu rouge. Un mélange de colère, d'exaspération et une très grosse angoisse.

A l'unanimité, les élus de la Communauté de communes de Lezoux en mars, puis le conseil municipal de Culhat, en avril, se sont fermement prononcés contre ce projet. Ils rappellent notamment à l'appui de leur décision, que l'enquête publique effectuée il y a une quinzaine d'années en vue de l'extension de la décharge avait « fortement déconseillé » de poursuivre l'exploitation de ce site, et avait abouti à l'abandon du projet.

« Les risques de pollution des eaux souterraines, notamment en raison des sols très perméables alors mis en exergue sont exactement les mêmes avec ce projet situé dans le même bassin versant, en surplomb de l'Allier » expliquent le maire de Culhat, Jean-Philippe Ausset, et Jean-Pierre Bonnaud, membre de l'ADEC (Association de défense de l'environnement de Culhat), qui s'était déjà mobilisée très activement contre la décharge, tout comme le syndicat d'eau potable du secteur.

Le site envisagé aujourd'hui couvrirait 35 à 40 hectares sur une parcelle d'une centaine appartenant à un exploitant agricole installé dans une autre commune. A noter qu'en l'état actuel, le PLU (plan local d'urbanisme) de la commune ne permet pas la réalisation d'un tel projet.

(*) Créé en 1976, Pizzorno Environnement est essentiellement présent au Maroc, et installé en Rhône Alpes depuis 2007
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