Les travaux de la future liaison routière entre l'A31, au niveau de l'échangeur de Robécourt, et Damblain ont
débuté. Ils devraient durer huit mois.

Éric Garion, du service routes au conseil général, a présenté le profil des deux giratoires qui seront construits à hauteur de l'échangeur de Robécourt.
Photo Nicolas BARREAU
Le premier coup de pelle donné sur le chantier au niveau de l'échangeur de Robécourt marque incontestablement le coup d'envoi des travaux de la base logistique de Damblain.
Du moins, il faut l'espérer. Prudence néanmoins dans la mesure où cet énorme dossier ne coule pas comme un long fleuve tranquille. De plus, au printemps, débuteront les fouilles archéologiques.
Elles devraient durer (au mieux) une année. Toujours est-il qu'il faut bien commencer par un bout.
1.500 emplois
Hier, c'est à la hauteur de l'échangeur de Robécourt que les travaux ont débuté. Un chantier, prévu pour durer huit mois, qui servira à la
construction de deux giratoires. L'un dans le sens Nancy-Dijon, l'autre dans le sens Dijon-Nancy. Dans la foulée, l'entreprise TRB de Saint-Nabord réalisera le tracé qui reliera Robécourt et
Damblain. Un tracé qui cheminera le long de l'autoroute avant d'atteindre l'ancienne base aérienne. Coût de l'opération : un peu moins de trois millions d'euros. Lorsque l'ensemble des parcelles,
il en reste encore quelques-unes, seront acquises. « Il s'agit, confia le président Poncelet, d'une avancée supplémentaire vers la concrétisation de ce projet d'envergure. » Un projet,
rappelons-le, qui permettra l'installation sur une partie des 300 hectares disponibles d'une base logistique. À terme, c'est-à-dire au bout d'une dizaine d'années, ce sont 1.500 emplois qui
seront créés dans ce coin des Vosges. Un chiffre annoncé dès le lancement de l'opération. Et confirmé hier, et par le président Poncelet, et par Hubert Deron, le directeur général de l'entreprise
Deret qui investira au total 300 millions d'euros.
En 2009
Désormais, la question est de savoir quand le groupe Deret pourra effectivement s'installer dans les Vosges. Là encore, des hypothèses, mais
pas de certitudes. « Pour monter un tel dossier, soulignait Hubert Deron, c'est un vrai parcours de combattant. Il faut environ quatre ou cinq ans pour que tout soit réglé. Mais on a l'habitude
de ce genre de situation. »
En clair, et même si l'impatience gagne les rangs, tout le monde, y compris en Haute-Marne, attend la pose de la première pierre des futurs locaux de Deret. « Je pense, reprenait M. Deron, que
nous aurons l'autorisation d'exploiter en 2009. » Tout le monde croise les doigts.
Cl. G. (Claude GIRARDET)
Est–Républicain - 27/02/08