ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés
27 Février 2008
Une poignée de militants écologistes a interpellé Christian Poncelet, hier soir, à Dommartin-lès-Remiremont.
En matinée, hier, le président du conseil général a été accueilli à Robécourt par une foule de manifestants portant son portrait sur le torse sous un titre peu flatteur : « Prédateur écologique
».
Quelques heures plus tard, en soirée, le même Christian Poncelet a été interpellé lors d'une réunion publique à Dommartin-lès-Remiremont par une poignée de militants écologistes vêtus de vert
pour porter un message : « Nous ne sommes pas des prédateurs économiques ! »
En qualifiant les protecteurs de l'environnement de « prédateurs économiques », la semaine dernière, alors qu'il présentait sa candidature aux cantonales à Remiremont, le président du Sénat a
provoqué la colère des associations écologistes. En grand spécialiste des formules choc, Christian Poncelet n'utilisait pourtant pas l'expression pour la première fois. Il faut croire que le
contexte électoral lui a donné un caractère particulier.
Les services de la présidence du conseil général n'ont d'ailleurs pas tardé à réagir en publiant un communiqué hier après-midi pour rappeler que le président n'est « ni insensible ni inactif en
matière de protection de l'environnement » : « Ses propos visent exclusivement les organisations politiciennes qui, sous le paravent de l'écologie, ne cherchent qu'à faire obstacle à une action
publique volontariste au service de l'économie et du développement. »
En ligne de mire, on devine la silhouette du conseiller régional des Verts qui s'oppose au doublement de la RN66. Mais la précision n'apaise pas Jean-Pierre Gand, figure de la pêche
romarimontaine présente hier soir à Dommartin : « Nous sommes solidaires. Nous avons tous été insultés et nous sommes tous choqués. D'autant que l'on essaie de faire rimer économie et écologie.
»
Grand seigneur, Christian Poncelet avait pourtant concédé que « l'immense majorité » des défenseurs de l'environnement était « de bonne foi ». Cela aurait dû flatter les
intéressés.
B.B
Est –Républicain - 27/02/08