Mme THOMAS, maire de Robécourt, candidate malgré elle, ...

doit appeler les électeurs à voter contre elle !!

Dans les Vosges, il y a vraiment des situations inédites. Après le canton de Coussey, où le seul candidat en lice est assuré d'un plébiscite, le canton de Lamarche où les 4 candidats se disent appartenir à la majorité départementale, le rebondissement intervenu mardi lors de la réunion publique du candidat M. THOUVENOT à Robécourt, fait de nouveau parler de ce canton.

En effet, suite au désaccord sur le dossier brulant du CSDU de Robécourt, M. THOUVENOT refusant de prendre position, Mme THOMAS a tenu à se désister. Mais, elle ne peut plus le faire (de toute façon -  voir l'article sur les rôles des suppléants aux cantonales -son rôle n'était hélas que figuratif). Sur les bulletins de vote présentés aux électeurs son nom figurera donc toujours associé à celui de M. THOUVENOT qu'elle a publiquement désavoué et pour lequel elle a appelée à ne pas voter.

C'est un comble, devoir appeler à voter contre soi-même !!

En tout cas, notre admiration et notre soutien le plus total vont à Mme THOMAS, maire de Robécourt et candidate à sa succession. Ce qu'elle a fait démontre un courage politique indéniable : prendre une position publique, tenir tête à M. PONCELET à Damblain, clarifier rapidement la situation vis à vis de M. THOUVENOT. Et surtout de la continuité dans les prises de positions, ce qui est rare de nos jours en politique : Mme THOMAS s'oppose au CSDU de Robécourt depuis 3 ans déjà, et cela sans faille.

M. THOUVENOT a peut-être voulu obtenir - à peu de frais, il savait très bien que Mme THOMAS s'oppose depuis toujours au CSDU de Robécourt  - le soutien de notre association en lui demandant d'être sa suppléante ? En tout cas, l'association ACCID ne peut que relayer le mot d'ordre de Mme THOMAS pour les élections cantonales : nous appelons tous nos membres et sympathisants du canton de Lamarche à faire barrage à M. THOUVENOT.

Briguer un mandat électoral demande de la conviction et du courage. On ne peut botter éternellement en touche en disant qu'on ne sait pas, qu'on ne connaît pas bien le dossier.

Pour reprendre les mots de Mme THOMAS employés lors de ses voeux " Mon souhait le plus fort est que nous restions tous solidaires". Ce sera fait.