Jean-Luc Thouvenot à Lamarche ... les électeurs ont le droit d'être informés !!

De façon étonnante, ce matin, M. THOUVENOT, maire d'Isches, candidat dans le canton de Lamarche, a eu droit à une nouvelle présentation dans l'Est Républicain, et cela à 3 jours du scrutin. Cette présentation ne nous semble pas totalement en adéquation avec la réalité, c'est pourquoi, nous y répondons.

S'il est vrai que la loi que permet pas à Mme THOMAS de se retirer de son poste de suppléante de M. THOUVENOT, il nous semble cependant nécessaire de rappeler deux points :

- la poste de suppléant (voir article http://accid.over-blog.com/article-17151317.html) est purement symbolique. Celui-ci n'a de rôle qu'un cas de décès du titulaire ou de cumul de mandats;

- entre M. THOUVENOT et Mme THOMAS, il n'est pas question de "scène de ménage" comme suggéré par l'article, mais de "divorce" politique complet. Mme THOMAS, à qui je céderai la parole dans le prochain article, a clairement appelé à voter contre M. THOUVENOT. Il n'y a plus de projet de Territoire ou autres projets. La divergence de vue est totale, elle concerne le courage politique. Pour elle, il n'est plus question de travailler ensemble.

Mme THOMAS s'oppose farouchement depuis 3 ans déjà à l'implémentation du CSDU vosgien dans sa commune à Robécourt (et cela, personne ne l'ignorait !!), elle défend sa commune, son futur et celui du canton. Elle veut laisser une chance à Robécourt, Rozières, Tollaincourt, Blevaincourt, Villotte, Martigny les Bains, Rocourt, ... de jouer un rôle déterminant dans le développement de la future base logistique de Damblain, alors que la création de la montagne de déchets condamnerait toutes ces communes à mort.

M. THOUVENOT - je cite - soutient la majorité départementale, il défend la position "du conseil général" sur le CSDU de Robécourt. Voilà des prises de position personnelles et courageuses. M. le président du conseil général a du apprécier.

Dynamiser ou dynamiter ??

Dans l'article de ce matin, M. THOUVENOT place dans ses priorités le fait de "Dynamiser l'agriculture Biologique". Il nous semble important de rappeler que les 2 fermes rachetées par la société Villers Services à Robécourt pour y créer la poubelle géante (et qui couvre quand même 25 à 30 % des terres de la commune !!), sont deux des plus beaux établissements "bio" des Vosges, et qu'à ce titre, ils ont été largement subventionnés. Transformer l'élevage bio (viande bovine et fourrage) en énorme tas d'ordures, cela ne s'appelle pas dynamiser, mais plutôt "dynamiter", c'est sûrement un lapsus.

Enfin une prise de position, mais au fait quelle est-elle ??

Il y a un peu, M. THOUVENOT refusait de se prononcer sur le projet de CSDU à La Fennecière à Robécourt. Il disait ne pas avoir assez d'éléments pour se prononcer. Quelques jours après - je cite toujours - il signalait qu'il y avait aussi des poubelles à Robécourt, et qu'il fallait bien les mettre quelque part, mais qu'il veillerait à ce que tout projet soit aux normes HQE. Que même dans sa commune d'Isches, il était prêt à étudier la question.  Décidemment cet homme append très vite. Au courant de rien depuis 3 ans, promoteur des normes HQE en 2 jours ... On peut s'interroger. Aujourd'hui, il se contente d'être du même avis que le conseil général, mais au fait, quel est cet avis ??

La profession de foi distribuée avec les bulletins de vote, ne signale nullement le "divorce politique" entre M. THOUVENOT et Mme THOMAS. Cela ne nous semblait pas très régulier vis à vis des électeurs.

Suit, l'article de l'Est Républicain de ce jour.



Le candidat souhaite dynamiser l'agriculture biologique.

Jean-Luc Thouvenot, 54 ans, maire d'Isches, soutient la majorité départementale. Il a pour suppléante Régine Thomas, maire de Robécourt. Tous les deux ont « monté ensemble un projet de Territoire basé sur la qualité de vie, la qualité de l'Environnement et des valeurs patrimoniales afin de redorer l'image de marque du canton ». Même si une divergence est apparue entre eux au sujet de la décharge, Jean-Luc Thouvenot explique qu'il « défend la position du conseil général », alors que sa suppléante « défend la position de maire de Robécourt ». Pour lui après un travail commun de sept années, « cette scène de ménage », n'altère pas l'avenir qui est de travailler ensemble pour « redorer le canton ». Ils veulent « harmoniser les valeurs humaines avec les ressources naturelles et architecturales » et « mettre en place des services à la hauteur d'une société novatrice ». Ils souhaitent « dynamiser l'agriculture biologique, l'artisanat de qualité et le commerce de proximité » mais également « développer les produits du terroir à la hauteur de notre tradition ».

Riches tous deux d'une expérience forgée au sein de leurs villages respectifs, ils ont, avec leurs conseils municipaux, opté pour faire vivre et adapter leur village au Projet Damblain. Mise en place de petites zones artisanales avec création d'entreprises, développement des capacités d'accueil de populations nouvelles, des services à la population, de la qualité de l'enseignement et de l'accueil des enfants, maintien du petit commerce local et création d'une agence postale communale...

Est-Républicain - 06/03/2008