Complications (Est-Républicain)

Juste une précision, il me semblait que le dossier de Rugney était porté par Edinord (filiale de la Sita) et qu'il était clos. Villers Services, c'est nous à Robécourt.

La décision de Sita Lorraine ne constitue pas une surprise, mais continue à alimenter un feuilleton qui ne peut qu'intéresser le grand public, dans la mesure où cette histoire sans fin concerne son cadre et son mode de vie, sa façon de se comporter en citoyen théoriquement responsable et son... porte-monnaie. L'avenir des déchets que nous produisons aujourd'hui dans les Vosges, donc de notre environnement, est piqueté d'incertitudes, même si tout cela est bordé par un plan départemental. Plan que celui qui doit le réécrire, le conseil général, n'est pas chargé d'appliquer puisque cette compétence relève toujours du domaine de l'Etat et de ses services déconcentrés. Voilà un des autres effets de la décentralisation.

Résumons la situation : le centre d'enfouissement de Ménarmont arrive en fin d'exploitation - mai 2009 - les dossiers de Villers-Services à Rugney (toujours pendant devant le tribunal administratif) et Robécourt (en cours d'instruction, décision sans doute au printemps prochain) ne sont pas tranchés. Celui de Villoncourt ressurgit.

Que faire de la montagne d'ordures et de déchets impossibles à incinérer à Rambervillers ? Que va-t-il sortir de l'étude menée par le conseil général et dont on connaîtra les conclusions courant novembre ? Faudra-t-il modifier fondamentalement le plan départemental ? Que faire pour diminuer de manière significative le gisement résiduel d'OM, sachant que le tri a ses limites ?

 Il n'en reste pas moins vrai qu'il faut mettre en place des solutions et que les choses se compliquent », admet le préfet Albert Dupuy. Bon courage !

G. M. (Gérard MOUGIN)

Est-Républicain - 05/09/08