ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés
19 Octobre 2008
Record absolu pour la grand-messe annuelle de Jean-Jacques Gaultier à laquelle 600 édiles et adjoints ont
assisté, à Darney. Au cœur des débats, les problèmes de la circonscription.
Record d'affluence battu pour cette réunion annuelle.
C'est sur la commune de Darney que le député Jean-Jacques Gaultier a jeté son dévolu pour sa traditionnelle réunion des élus de sa 4e circonscription, en présence du gratin départemental, à
commencer par le président Christian Poncelet, le préfet Albert Dupuy, les sous-préfets départementaux, les vice-présidents et conseillers généraux, les responsables des services publics.
Pourquoi Darney ? « A travers ce choix, je voulais adresser un clin d'œil à toutes les petites communes dynamiques et sinistrées comme l'a été Darney. Puis cela cadrait tout à fait avec la
symbolique des projets que je vais défendre. A commencer par la défense des territoires ruraux dans le cadre de la réforme générale, le maintien des services publics et de l'Etat, et là je pense
à la sous-préfecture de Neufchâteau, mais surtout à celui de son sous-préfet, car il a un rôle de fédérateur et d'animateur essentiel pour l'Ouest vosgien. »
Au centre des débats, trois thèmes principaux avec la sous-préfecture de Neufchâteau et la proposition de l'élargissement de l'arrondissement qui pourrait être recalé avec la circonscription. «
La circonscription est l'une des plus importantes de France, puisqu'avec 273 communes, elle est sur le podium national. Un nouveau découpage de l'arrondissement nous permettrait de changer de
catégorie et donc de maintenir la sous-préfecture néocastrienne. »
Si le sort de la sous-préfecture semble scellé avec son sauvetage, celui de son représentant Wassim Kamel, l'est beaucoup moins. Mais le préfet Albert Dupuy se voulait rassurant. « Dans la
nouvelle directive, il n'est pas question de supprimer les sous-préfectures dans des zones fragilisées, et ce territoire rural a besoin de sa sous-préfecture et dans mon rapport, c'est ce que
j'ai signalé. En ce qui concerne le remplacement du sous-préfet par un fonctionnaire de l'Etat qui n'aurait pas ce grade, il est vrai que Neufchâteau figure sur la liste des 115 sous-préfets qui
pourraient subir cette mesure. Or, je sors un peu de mon rôle et je le dis à titre personnel, ce n'est pas une bonne solution. Je suis favorable pour qu'un sous-préfet reste en poste car j'ai
besoin d'un collaborateur fiable sur qui je peux me reposer et d'un interlocuteur qui fasse le lien et qui puisse remonter les informations. »
Préoccupations
Mais bien d'autres sujets préoccupaient les maires : l'enseignement et les affaires scolaires, les fermetures de services publics comme les bureaux de poste ou de casernement de gendarmerie, les
responsabilités civiles et pénales des premiers magistrats, les déchets et le centre d'enfouissement de Robécourt, les
agences de l'eau, les énergies par éolienne... Autant de questions qui trouvaient réponse avec, entre autres, le procureur Bernard Marchal, le commandant du groupement de gendarmerie des Vosges,
le lieutenant-colonel Marc Hamel qui prenait la parole pour apporter des précisions, l'inspectrice de l'académie des Vosges, Danièle Cagnat, le directeur départemental de la Poste, Pierre
Fernandez, Myriam Milin, la directrice de l'ANPE de Neufchâteau et représentante de Christophe Baudet, le directeur délégué départemental, la directrice régionale de France Telecom Catherine René
qui donnait de précieux conseils aux élus pour joindre les services compétents.
De son côté, le préfet Albert Dupuy, s'agissant du centre d'enfouissement de Robécourt, ajoutait : « De par mon statut de préfet, j'ai
l'obligation d'instruire le dossier jusqu'à son terme, mais cela ne présage en rien de la décision finale. ». D'autre
part, Jean-Jacques Gaultier rassurait le premier magistrat Régine Thomas en lui réaffirmant sa position hostile à un nouveau centre d'enfouissement dans l'ouest vosgien.
Mais il n'en demeure pas moins qu'il faudra un nouveau centre de traitement des déchets sur le département, et dans l'une des innombrables interventions de Christian Poncelet, ce dernier clamait
haut et fort. « Il n'est plus question que les Vosges traitent les déchets des autres départements... »
Est-Républicain - 19/10/2008