ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés
24 Février 2009
C'est désormais d'une décision du Conseil d'État que l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l'Auxois et les autres co-requérants attendent que la méga-décharge soit refermée dans le prolongement du référé.
Sur la base du doute qui pèse sur l'hydrogéologie du site de la Terre-au-Seigneur, impliquant des risques environnementaux pour les eaux souterraines, doute qui résulte du jugement avant dire droit du 17 juillet 2008, l'ASPA, Auxois Écologie, la Gaule de l'Armançon, les communes et les personnes requérantes ont décidé de se pourvoir en cassation devant la juridiction suprême à la suite des ordonnances de référé prises par le Tribunal Administratif de Dijon fermant la décharge le 7 octobre, puis la rouvrant le 25 novembre 2008.
S'agissant d'une procédure d'urgence, l'affaire devrait être examinée dans les prochaines semaines.
De son côté, la requête au fond demandant l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation du centre de stockage des déchets de Vic-de-chassenay et Millery est retardée par la production de l'expertise géologique qui a été prescrite par le TA et qui devrait commencer prochainement.
Sur le terrain, les choses ne s'arrangent pas : la méga-décharge a été durement frappée par la tempête du 10 février qui a couché une partie de la clôture et qui a mis en lambeaux le filet qui avait pourtant été présenté comme révolutionnaire et de nature à résister à toute épreuve. Du coup, la menace du péril aviaire tant redoutée par les autorités aériennes militaires s'en trouve relancée.
Toujours soucieuse de provisionner les dépenses liées aux prochaines étapes de ce long contentieux,
l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l'Auxois invite ses adhérents et sympathisants à venir nombreux à la soirée qu'elle organise à Vic-de-Chassenay le samedi 14 mars
prochain.
Dauphin a les associations sur le dos
Les riverains s’organisent : les
barricades ne sont pas encore de mise mais partout, la colère gronde, des associations de riverains du groupe Guy Dauphin Environnement se constituent peu à peu et militent pour la mise en
place d’un véritable réseau d’information et d’actions. Il faut arrêter de noyer le poisson et obtenir des réponses quant à savoir pourquoi, parfois, les services administratifs et de
l’Etat sont aussi conciliants lorsqu’il s’agit de délivrer autorisations et régularisations…
On ne souhaite pas la mort de « ce gros poisson » mais seulement qu’il travaille
autrement le déchet et aussi qu’il reconnaisse tous les faits reprochés. Raz le bol général, donc, de ces méthodes de sagouin…
« Nous constatons plus généralement et suivant les départements, que les services de l'Etat, la DRIRE,
le Préfet et les Commissaires enquêteurs sont très conciliants avec GDE, pour ne pas dire plus. Ils donnent très souvent des avis favorables aux différentes demandes d’autorisations et de
régularisations des activités de GDE. De ce point de vue les efforts et les propositions des associations des habitants se trouvent par conséquent minimisées lors des enquêtes
publiques », explique le collectif associatif.
Les manquements répertoriés sur les sites des activités GDE (51 sites) sont généralisés, voire
amplifiés, particulièrement sur le parc possédant des broyeurs de haute capacité à Rocquancour (Calvados), Montoir de Bretagne (Loire Atlantique), Salaise sur Sanne (Isère) et Limay
(Les Yvelines)
Nous constatons, par exemple, à
Rocquancourt :
que la CLIS n’est qu’une chambre d’enregistrement des plaintes des associations (Areu et
Grape) et une vitrine de la parole de GDE, qui n’hésite pas à botter en touche à chaque fois qu’il est mis en difficulté. Absence du cahier d’incidents et de la transparence sur la destination
de RB produits à Rocquancourt
que la réunion de la Clis du 28 février 2008 concernait les activités de 2006. Il y a donc
manifestement un large décalage de temps dans les rapports d’activités présentés par GDE.
que le compte rendu de cette réunion n’est reçu qu’un an après, malgré deux courriers
adressés au Préfet par le Grape.
que la date de la 2ème réunion de la Clis n’est pas encore définie, vu le
contexte de la découverte des déchets RB à Versainvielle. Le Grape et l’Areu ont adressé récemment un courrier au Préfet du Calvados à ce sujet.
que sur proposition de la Drire, avec l'accord presque unanime du CODERST, monsieur le
Préfet du Calvados a délégué les travaux, les prospections et les analyses à GDE, concernant le scandale des déchets toxiques automobiles à Versainville.
Ces situations sont intolérables, lorsqu’on
observe l’énergie et le travail fournis pour défendre la qualité de vie des riverains et pour que GDE applique strictement les arrêtés préfectoraux.
C’est pour toutes ces raisons et après des échanges d’informations, de documents et de réunions pendant plus
d’un an que René Hamel, Jean Pertuis, Jean-Claude, René Maffei, Isabelle Dubois, Alain Bamberg, Magali Diennet, Girardin, Maryvonne Cadiou Brahim Boufrou,… et récemment Gérard Lorfeuvre, Annick
Noel, … souhaitens organiser une rencontre « afin d'échanger nos expériences et convenir d'une stratégie collective au niveau national pour :
Exprimer et faire entendre nos préoccupations auprès du grand public à travers la presse
locale et nationale, concernant les nuisances des activités de GDE partout en France,
Interpeller les Préfets et les services de l'Etat sur des situations de risques sanitaires pour
qu’ils exercent leurs autorités afin de faire respecter les arrêtés qu’ils accordent à GDE.
Militer ensemble pour faire évoluer la législation sur la nomenclature des déchets RBA
assimilés aujourd’hui à des déchets industriels banals (DIB assimilés) et sur le risque sanitaire potentiel à proximité des broyeurs de VHU très puissants, y compris par la
voie de la justice.
Trancher la question broyage et / ou incinération, traitement des batteries au plomb qui
peuvent parfois entraîner des conséquences irréversibles de santé.
Elaborer un communiqué unitaire à l’issue de nos travaux».