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Association ACCID

ACCID est une association loi 1901 qui a pour but de s'opposer à l'implantation d'un Centre de Stockage de Déchets Ultimes ou à tout autre type de décharge ou de stockages contrôlés

Pôle de compétitivité mondial sur l'eau : tout doit être prêt pour le 2 octobre 2009

Encore une échéance importante à retenir. La date butoir pour les dépots des candidatures pour sélectionner un nombre restreint de nouveaux pôles de compétitivité, afin de compléter la couverture des thématiques liées aux écotechnologies, est fixée au 2 octobre 2009. Le projet de pôle de compétitivité interrégional sur l'eau porté par les régions Lorraine et Alsace, rentre bien évidemment dans ce cadre. Le mois de septembre risque d'être bien chargé et de sembler bien court pour les porteurs de ce projet.

Ce sujet a été abordé lors de l'émission "Place Publique" sur "Image Plus" au mois de Juillet par M. Jean-Jacques GAULTIER (conseiller général du canton de Vittel, vice-président du Conseil Général, Député 4ème circonscription des Vosges) et M. Jacques DRAPIER (conseiller général du canton de Neufchâteau). En écoutant ce débat, nous avons confirmation de l'importance de ce projet :

- le projet est porté par les régions Lorraine et Alsace;
- le pôle "Lorraine / Alsace" serait plutôt axé sur la qualité de l'eau, voire la gestion de l'eau alors que l'autre projet de pôle de compétitivité sur l'eau, porté celui-ci par la région Languedoc-Roussillon (Montpellier), serait axé sur les
ressources en eau;
- ces deux pôles serait plus complémentaires que concurrents;
- il y a déjà 71 pôles de compétitivité en France. Ce seront sûrement les derniers "élus";
- la date limite de dépose des dossiers est le 2 octobre 2009;
- le projet est porté par 3 composantes indissociables : l'industrie, la recherche et l'enseignement supérieur
- il répond à des motivations environnementales (nous sommes en tête de bassin de la Seine, du Rhin , de la Meuse, … , il y a environ 4 000 km de cours d'eau dans les Vosges, le Gite hydrominéral de Vittel, la fameuse nappe GTI, ...) et à des motivations économiques (présence de Nestlé Waters, Saint Gobain avec les canalisation Pont-à Mousson (PAM), Veolia, Suez, Saur et de nombreuses PME)
- ce projet concerne 2 000 chercheurs, 4 000 étudiants dans les filières eau
- 55 000 emplois sont directement ou indirectement liés à la thématique "Eau"
- le verdict sera connu vers la fin de l'année 2009

Suit un article du Républicain Lorrain de mars 2009, et le détail de l'appel à candidatures.

La Lorraine, associée à l’Alsace, est candidate pour développer un Pôle de compétitivité mondial sur l’eau. Le dossier est bien engagé et pourrait figurer parmi les mesures préconisées par le préfet Blanc dans le cadre de sa mission Grand Nord-Est.

Le thème de l’eau a déjà été retenu par l’Ecopole lorrain. La Lorraine et l’Alsace disposent d’un véritable potentiel pour accueillir ce pôle de compétitivité.» Jean-Yves Le Déaut, vice-président du conseil régional, est au cœur du dossier actuellement en gestation pour faire de notre région, associée à l’Alsace, un territoire de recherche et développement autour de la qualité de l’eau.

La France compte 71 pôles de compétitivité, mais aucun ne concerne véritablement l’eau. L’Etat n’envisage plus guère d’en créer de nouveaux, à l’exception peut-être de «ceux qui se positionnent sur le secteur des écotechnologies, jugé prioritaire par le gouvernement depuis le Grenelle de l’environnement», affirme Jean-Jacques Gauthier, conseiller général de Neufchâteau, dans les Vosges. Tout est parti de ce département. «La première pierre se trouve dans le contrat de projet Etat -Région 2007-2013. Christian Poncelet et le Département des Vosges militaient pour inscrire un pôle de l’eau dans ce contrat », rappelle l’élu vosgien.

Un état des lieux réalisé par une équipe du conseil général des Vosges, dédiée au Développement durable, fait très vite apparaître la nécessité d’associer le voisin alsacien à la démarche. «En regroupant les forces, on atteint une taille critique respectable. Dans le secteur de l’eau, nos deux régions pèsent plus de 2 000 chercheurs et 55 000 emplois. Un pôle de compétitivité donnera davantage de visibilité à des compétences de niveau international dans ce domaine », souligne François Loos, ancien ministre de l’Industrie, député et élu régional de Haguenau.

Qualité

Les élus de tous bords semblent mobilisés à l’unisson sur le projet. Les atouts ne manquent pas. Il y a le potentiel industriel, avec la présence des grands groupes de l’eau (Véolia, Suez Environnement, Saur), Nestlé Waters à Vittel et son centre de recherches mondial, Saint-Gobain PAM qui fabrique des tuyaux d’alimentations en fonte. Du côté de la formation et la recherche universitaire, les universités de Strasbourg, Nancy, Metz, de Haute Alsace, Nancy et son siège de l’Afssa (Agence française sur la sécurité sanitaire des aliments), l’INSA de Strasbourg, l’Inserm, le BRGM, le CNRS, l’Inra représentent plus de 2 200 chercheurs, dont 200 dans le secteur privé, et constituent un atout de taille. Sans oublier l’Agence de l’eau du Bassin Rhin-Meuse, dont le siège est situé près de Metz.

Le pôle Alsace-Lorraine se concentrerait sur la problématique de la qualité de l’eau, alors qu’en Languedoc-Roussillon, du côté de Montpellier où un autre pôle est en lice, il serait davantage question de ressources en eau. «Nous serions complémentaires », estime Jean-Jacques Gauthier, lequel n’imagine pas que ce pôle ne puisse pas obtenir, s’il est retenu par le gouvernement, le label mondial.

En attendant, le préfet Hubert Blanc, responsable de la Mission Grand Nord-Est, préconisait il y a quelques jours le développement d’activités dédiées au développement durable pour nos régions, avec l’implantation d’un pôle de compétitivité de l’eau. Le dossier de candidature semble suffisamment solide pour être retenu par le ministère de l’Industrie.

Bernard KRATZ.

Publié le 24/03/2009
Républicain Lorrain


http://www.competitivite.gouv.fr/

La labellisation de pôles de compétitivité "écotechnologies"

Conformément au souhait exprimé par le Premier ministre, le 24 septembre 2008, lors du lancement de la phase « 2.0 » de la politique des pôles de compétitivité, le gouvernement annonce la réouverture, jusqu’au 2 octobre 2009, d’un créneau de dépôt de candidatures pour sélectionner un nombre restreint de nouveaux pôles de compétitivité, afin de compléter la couverture des thématiques liées aux écotechnologies tout en maintenant le niveau d’excellence et de visibilité visé par le dispositif.

L’émergence, la reconnaissance ainsi que le renforcement de compétences sur les territoires sont cruciaux pour que l’industrie nationale puisse fournir les technologies de demain permettant un développement durable de notre société et de nos industries, en réduisant leur impact environnemental.

La sélection du ou des nouveaux pôles reposera sur les mêmes critères et procédure que ceux de l’appel à candidatures ouvert depuis décembre 2004 et qui ont conduit à la sélection des pôles de compétitivité existants. Elle tiendra compte des domaines déjà couverts par les pôles de compétitivité existants et des synergies et complémentarités apportées. Les projets devront présenter les modalités de leur articulation avec ces pôles. Les résultats de cette sélection seront connus en fin d’année.

La labellisation des pôles écotechnologies

Le label « pôle de compétitivité » est attribué par une décision du comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT). Ce comité, présidé par le Premier ministre, fixe les orientations du gouvernement en matière d’aménagement du territoire en réunissant dès que nécessaire tous les ministres intéressés. Le secrétariat du CIACT est assuré par la DIACT.

Critères de sélection du cahier des charges

Pour être labellisé, un projet de pôle doit répondre aux critères du cahier des charges défini en novembre 2004 par le gouvernement et inchangés depuis cette date.

Quatre critères sont déterminants :

- une stratégie de développement cohérente avec le plan de développement économique du territoire du pôle ;

- une taille critique et une visibilité internationale suffisantes, sur les plans industriels et/ou technologiques ;

- un partenariat entre acteurs et un mode de gouvernance structuré et opérationnel ;

- une capacité à définir des synergies et des projets en matière de recherche et développement, et créer ainsi des richesses nouvelles à forte valeur ajoutée.

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