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15 Septembre 2009
Le nouveau sous-préfet de Neufchâteau, Marc Tochon, a pris ses fonctions hier.
Diplômé de Sciences Po Paris et de l'ancienne école nationale de la santé publique de Rennes, c'est un directeur d'hôpital qui vient de prendre possession de l'hôtel de Malte de Neufchâteau.
Arrivé hier de Lille, le nouveau sous-préfet, Marc Tochon, s'est prêté pour son investiture à un marathon qui l'a conduit en fin de journée à un dépôt de gerbe au square Edmond-Michelet et à une
rencontre dans ses nouveaux locaux avec ses administrés. Au programme, pas de long discours fédérateur sur les stratégies à mettre en place pour redynamiser l'arrondissement, juste une première
prise de contact sympathique, symbolique et conviviale au cours de laquelle l'homme âgé de 39 ans a échangé avec les différents acteurs du secteur.
Souhaitant poursuivre la marche entamée par son prédécesseur, Wassim Kamel, Marc Tochon va dans les prochains mois découvrir les problématiques d'un territoire qui vit des jours difficiles. " Je
m'attacherai à ce que les services de l'État suivent les dossiers économiques, mais pas seulement. L'aménagement du territoire doit être examiné avec la plus grande diligence. Quant aux enjeux du
territoire, il est encore trop tôt pour les donner."
Marc Tochon au chevet du secteur
Le nouveau sous-préfet de l'arrondissement de Neufchâteau, Marc Tochon, a pris ses quartiers hier à l'Hôtel de Malte. Il a été accueilli à bras ouverts par ses administrés.
18 h : Marc Tochon disposé à l'entrée du salon d'honneur de l'hôtel de Malte salue un à un ses nouveaux administrés. Près de 500 serrages de main plus tard, l'homme n'a pas perdu son sourire et
son sens de l'accueil. Entre deux portes, le représentant de l'État nous accorde même quelques minutes de son précieux temps, histoire de clore cette journée marathon commencée bien plus tôt par
une réunion avec son personnel, puis une remise de gerbe, patriotisme et tradition obligent, au square Michelet.
Son parcours
Plutôt original. Tour à tour directeur de plusieurs hôpitaux à Amiens et Montmorency, c'est en 2005 que ce diplômé de Sciences Po Paris et de l'ancienne école nationale de la santé publique de
Rennes choisit de donner une nouvelle direction à sa carrière professionnelle. Il devient alors sous-préfet chargé des activités économiques auprès du préfet du Pas-de-Calais. Un poste qu'il
occupera jusqu'en 2007 avant de prendre en main les destinées de l'hôpital de Lille. Avec cette nouvelle fonction, c'est la première fois que l'homme aujourd'hui âgé de 39 ans dirigera un
arrondissement. Pourquoi ce changement de cap ? " Tout simplement, j'aime changer. Je suis un homme de défis", se contente-t-il d'affirmer en disant que la fonction publique permet ce
genre de reconversion.
Sa prise de fonction
" C'est très sympathique. Les gens sont très accueillants et ça me fait chaud au cœur."
Ses missions
" Je m'attacherai à ce que les services de l'État suivent et soutiennent les dossiers économiques, mais pas uniquement. Il faut également que l'aménagement du territoire
puisse être examiné avec la plus grande diligence. Je suis un homme de contact. Auparavant, je vais rencontrer tous les acteurs du territoire afin de nous donner des défis à
relever."
Son avis sur le secteur
" Il est encore un peu tôt pour le donner. Je le découvre. C'est un bel arrondissement, très agréable avec une belle nature. Il a beaucoup d'atouts. C'est un arrondissement avec un nombre
important de communes, avec une densité de population moyenne et avec trois centres urbains de taille comparable. Il faudra déjà faire le tour pour ensuite bâtir une stratégie d'action. Mon rôle
sera de favoriser cette stratégie. Les missions d'un sous-préfet sont des missions importantes, régaliennes, mais aussi d'animation."
Le contexte actuel
"J e sais qu'il n'est actuellement pas facile, mais je n'ai pas de baguette magique. Je souhaite poursuivre le travail de mon prédécesseur. Il n'y a pas de solution unique, mais des outils
multiples à développer.
Je suis un homme modeste
qui souhaite définir une politique pour le territoire, tout cela sous l'autorité du préfet. C'est sur le terrain que l'on trouvera les réponses."
L'avenir du sous-préfet à Neufchâteau
" Il y a plein de choses encore à faire ici et la présence de l'État est indispensable. Cela ne me fait pas peur."
Séb.C.
Vosges Matin - 15/09/2009